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Focus sur 1944-1945 - Le 5ème R.I. à la Libération

 Début - Reconstitution du Régiment - Les Vosges - Fin

 





Extrait du livre "Navarre 1494 - 1894 - 1994" (pages 147, 149, 150)

rédigé à la demande du Colonel DEQUEN, 119° chef de corps,

par l'officier traditions du 5° Régiment d'Infanterie en 1994 : le capitaine Cyrille BARBIÉ DE PREAUDEAU.







Reconstitution du Régiment

Faute d'une organisation préalablement réfléchie, il est impossible pour le régiment de passer dans la clandestinité. Cependant, nombreux sont les cadres et les soldats qui gagnent les maquis du Massif central. Les résistants, fantassins de l'ombre, feront du harcèlement en attendant de pouvoir reformer une unité régulière.

Le 25 août 1944, le commandant Marey, ancien officier du 5 et organisateur de la résistance dans la Loire, vient à Saint-Étienne récupérer le drapeau qui est remis au régiment qui se reconstitue à Paris sous le nom de «5e demi-brigade d'infanterie» avec des bataillons FFI. et FT.P.F (10) ayant pris part à la libération de la capitale au sein de la 10e division d'infanterie, celle de Paris. Chaque bataillon reçoit un numéro suivi du chiffre 22 pour XXIIe région militaire.

La 5e demi-brigade d'infanterie est composée d'un bataillon de commandement et de trois bataillons de combat.

Le bataillon de commandement, dit 2/22, est formé de résistants provenant notamment du XIXe arrondissement de Paris et d'Alfortville (groupes Foch et Lyautey).

Le 1er bataillon est formé de divers éléments dont ceux de la «Libération Vengeance» de Paris.

Le 2 septembre, ces hommes se sont regroupés à Vincennes pour former le «bataillon Médéric» qui prit le nom de «bataillon 3122» avant de devenir finalement le 1er bataillon du 5e RI.

Le groupe FT.PF du XVIIIe arrondissement, dit «bataillon Roger », a fusionné avec le groupement du XIVe arrondissement et une compagnie du bataillon des cheminots (bataillon «Pierre Semard ») pour former le bataillon 24/22, futur 2e bataillon du 5e RI.

Le 3e bataillon, quant à lui, provient des FFI. et FT.P.F de Pierrefitte et de Saint-Denis; du groupe Libération; du bataillon de l'Hôtel de Ville; et de résistants du maquis de la Loire qui se sont fondus dans le bataillon 13/22.

Le 5e giment d'infanterie est officiellement reconstitué le 10 décembre 1944. Il comprend cent vingt-cinq officiers, cinq cent quinze sous-officiers et deux mille huit cent soixante hommes du rang.

Mal armés et mal vêtus, les jeunes du 5 vont se préparer activement pour prendre part à la campagne de la Ire armée française en route pour les Vosges et le Rhin : il dipose d'environ cinq cent cinquante fusils MAS 36 par bataillon, de fusils-mitrailleurs 24-29, de pistolets-mitrailleurs Sten, Thomson et MAS. Le régiment se regroupe à Souppes-sur-Loing (Seine-et-Marne) où il reçoit l'ordre de faire mouvement vers Paris le 21 décembre 1944.

Du 21 au 27, le giment stationne à Paris. Le 27 à 18 heures, le Pc. ainsi que les 1er et 2e bataillons partent pour Reims. Le 5e RI. est incorporé au groupement du général Dody dont la mission est de protéger la Meuse, tandis que les Allemands reprennent l'offensive dans les Ardennes. La 10e D.I. est chare de la défense des trouées de Chimay et de Rocroi.







Début - Reconstitution du Régiment - Les Vosges - Fin


Les Vosges

Le 6 janvier 1945, le 5 fait mouvement sur les Vosges (région Pouxeux-Gérardmer) dans le cadre des opérations de liquidation de la poche de Colmar. Il est alors rattaché à la Ire armée française.

Pendant vingt-sept jours, le régiment du colonel Emblanc, après avoir relevé les tabors marocains du 3e groupement et les zouaves du 9e régiment, prend position de part et d'autre du col de la Schlucht tenu par l'ennemi. Par un froid très vif et sur des routes totalement enneigées, les bataillons, malg de grandes difficultés de ravitaillement et d'installation, déploient une activité exceptionnelle enchaînant coups de main et patrouilles.
Le 1er bataillon occupe le Grand Valtin; c'est lui qui, profitant du repli ennemi vers l'est, réoccupe le col de la Schlucht. Le 4 février 1945, dans une véritable tourmente de neige, il atteint le col. Ce dernier étant miné, le bataillon déplore en une demi-heure onze blessés dont lvacuation s'avère problématique.

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Troupes françaises dans les Vosges : pendant un mois, le 5eR.I. a tenu le col de la Schlucht
en dépit dpouvantables conditions climatiques.
Le 2e bataillon, pour sa part, occupe les pentes sud de la Schlucht et doit faire face dans des conditions précaires aux incursions des skieurs allemands dans la région du Collet. Les liaisons entre le P.C. du bataillon et les compagnies sont incertaines car les lignes téléphoniques en mauvais état sont fréquemment coupées. Les agents de transmission mettent une heure trente à deux heures pour porter les messages. Ils doivent traverser un glacis balayé par les armes automatiques ennemies, ce qui rend les liaisons de jour particulièrement dangereuses. Le ravitaillement ne parvient pas toujouraux combattants qui se voient obligés de boire de la neige fondue. Le 28 janvier 1945, la section du lieutenant Geslin installée en point d'appui au carrefour du Chitelet subit des tirs de harcèlement accompagnés d'une attaque d'infanterie ennemie. Elle est repoussée mais, lorsque la section sera relee à minuit, trois soldats auront les pieds gelés et un des groupes restera introuvable. Il restera quarante­ huit heures aux avant-postes.

Le 3e bataillon, quant à lui, s'établit autour de Wildenstein avec les mêmes difficultés que ses voisins. Il est ravitaillé par des compagnies muletières. Les tirs précis de l'artillerie allemande causent quelques pertes au bataillon. Lors du repli allemand, le bataillon se lance à sa poursuite et atteint Munster à 10 h 30 le 5 février 1945.
Après avoir envoyé quelques éléments représenter le régiment à la prise d'arme de libération de Munster le 9 février, le colonel Emblanc, réunissant ses bataillons, se dirige vers Bressuire dans les Deux-Sèvres. Là, le 5e R.I. perçoit la totalité de ses dotations en équipements et matériels américains. Mis à la disposition du néral commandant le détachement d'armée de l'Atlantique, il s'apprête à intervenir dans la réduction des poches de La Rochelle et de Royan lorsque la capitulation vient mettre fin à ces préparatifs.
Le 26 mai 1945, le régiment fait mouvement avec toute la 10e D.I. vers l'Allemagne et franchit la frontre le 2 juin. Il s'installe dans le pays de Bade puis vient remplacer des troupes américaines en Rhénanie.

div_paris_45.jpg

Partition de la marche de la 10ème D.B.I.
La 10ème demi-brigade d'infanterie avait été créée sur le modèle de la 10ème D.l. de 1940 :
5e24e, 46ebataillons d'infanterie dont on' remarque les insignes.















 


Date de création : 24/05/2008 @ 12:33
Dernière modification : 04/12/2017 @ 16:30
Catégorie : Focus sur 1944-1945
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